Cet hiver on m’a contacté pour m’informer et me demander ce que je pouvais penser ?…. de mortalités subites et non « expliquées » ?… Alors là ??!!!… Par exemple, un jeune éleveur de la région Montpelliéraine a vu disparaître son élevage de petits exotiques en 2 nuits à deux semaines d’intervalle (au total environ 40 sujets)…. Il ne lui est resté que des tourterelles et ses crochus de type agapornis et bourkes. Un voisin proche de lui (2 villas après la sienne) a perdu 13 canaris sur 25 !.. Lors de la seconde nuit …. (Rien à la première) .
Il est également arrivé cet hiver un phénomène un peu identique chez un éleveur de Tarbes, pas la totalité mais un bon pourcentage. Cet été un éleveur de mandarins a signalé la perte de presque tout son élevage soit 95 mandarins pensant que çà venait de la chaleur.
On pense parfois à faire analyser quelques sujets chez le vétérinaire et là ?!, Vous devrez répondre à diverses questions, alors pour ne pas être pris au dépourvu vaudrait mieux y penser avant…. car sur l’effet de la déception on n’a pas forcément l’esprit clair et serein…
Il faut tout de même savoir qu’un oiseau craint surtout le manque de nourriture et supporte un « peu mieux » le manque d’eau. L’hiver il faut vraiment veiller à ce que l’eau ne gèle pas et en été bien sur c’est l’évaporation qui est à surveiller. Un oiseau bien nourri peut résister au froid, la preuve en est de voir vivre des diamants de Gould en volières extérieures même dans des régions froides de France. Il faut cependant acclimater l’oiseau, pour cela il faut le mettre suffisamment tôt dans les conditions pour qu’il emmagasine les réserves nécessaires à son bien être et sa survie.
Il est à noter que le mandarin par exemple peut très bien résister à la chaleur s’il a des graines. Les mandarins manquant d’eau ont la faculté de se mettre en « estivation », ils ouvrent bec et ailes, le plumage bien serré au corps donnant ainsi l’impression d’être hauts sur pattes, les yeux sont à demi clos. Ils « exploitent » au maximum l’humidité de l’air, de la nourriture.
C’est le principe même de l’hibernation mais dans les conditions opposées dues à la chaleur, bref ils s’économisent.
Par contre il ne faut surtout pas qu’ils manquent de graines !. Ce qui est fatal à court terme pour certaines espèces. L’air de la pièce d’élevage doit également être renouvelé même s’il est très chaud, sans toutefois être administré directement sur les sujets.
Dans ces conditions, bien sur ils ne reproduisent pas, mais une fois que l’eau arrive…Youpi !!!… C’est le principe de la survie de l’espèce…. Ils ne pensent alors qu’à çà !!….
Si aucune des raisons évoquées ci dessus ne semble évidente, une autopsie associée à un bio gramme chez un laboratoire vétérinaire peut certainement apporter une partie (ou la totalité…) de la raison de ces décès.
Et que l’on n’ait jamais à se poser ce genre de questions !!…….
Merci pour lui…
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On reconnait généralement Jany à son air de grand enfant toujours émerveillé par les oiseaux.