Quant à l’influence bénéfique exercée sur la formation de l’enfant par l’étude de la faune ailée, nul n’y songe à en constater la portée. La gent ailée constitue un objet d’étude extrêmement pratique ; les oiseaux sont présents en tout lieu, même dans les grandes villes.
Ces insaisissables petites créatures actives et jolies attirent toujours les enfants. Il est parfaitement possible et même nécessaire d’orienter l’intérêt de l’enfant pour les oiseaux de telle sorte qu’il puisse lui-même se convaincre de l’importance de la protection de la population aviaire et de son environnement.
L’intérêt de l’oiseau ne s’éveille vraiment qu’à partir du moment ou l’on devient capable de le reconnaître et leur donner un nom. S’il est facile de voir des oiseaux dans la nature, les identifier demande non seulement des qualités d’observateur, mais aussi l’assimilation d’une certaine technique.
La protection, c’est l’ensemble des mesures à appliquer pour assurer le maintien de l’équilibre et le développement d’espèces liées à un milieu donné.
Les causes de leur diminution, voire de leur disparition peuvent être les suivantes :
Par exemple : la suppression d’une mare, d’un ruisseau, qui faisaient qu’en toutes saisons l’oiseaux trouvait l’eau indispensable, peut être la cause du départ de nombreuses espèces.
La protection des oiseaux contribue à préserver l’équilibre naturel nécessaire à toute vie sur terre. C’est un héritage que nous ont confié nos ancêtres et que nous nous devons de transmettre sans trop d’altérations à nos descendants. Plus augmentera la population des villes, plus les oiseaux seront repoussés et contraints de reculer devant l’expansion du béton de l’industrialisation.
Certains réussiront à s’adapter, parfois même au détriment d’autres espèces, mais la plupart disparaîtront totalement de secteurs ou ils vivaient nombreux, en y remplissant la fonction pour laquelle ils ont été créés, donc amorçant par-là le déséquilibre. Il en sera de même pour les rapaces diurnes et nocturnes grands ou petits qui traquent et détruisent jour et nuit, rongeurs, reptiles, gros insectes, débarrassant aussi la nature, de toute la partie de la faune qui, faible ou malade, risquerait d’y apporter dégénérescence et épidémie.
S’il n’y avait plus d’oiseaux ou si peu qu’ils soient impuissants pour défendre la nature contre l’envahissement par l’insecte devenu résistant aux produits chimiques, l’homme sera alors incapable d’arrêter le déferlement d’animaux nuisibles (par surpopulation) qui ravageront toute végétation et vie animale utile sur la terre. Avant que par l’insecticide, le pesticide, le raticide ou autres poisons, il soit parvenu à exécuter la mission irremplaçable de l’oiseau, l’homme se sera lui-même empoisonné.