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Un nouveau bureau pour la ROSE

Le 17 mars dernier ont eu lieu les élections pour la présidence de la Région Ornithologique.

La liste menée par David Vettese a été élue avec une belle majorité.

Découvrons ensemble la nouvelle équipe.

Composition du Bureau

Pour la période de Mars 2024 à Mars 2027

PrésidentCommissaire GénéralConvoyeur

David VETTESE

vedavid83@gmail.com
Tél. : 06 95 08 46 08


Président AdjointSecrétaire

Jérémy PELLERIN

jeremypellerin.psittacide@yahoo.fr
Tél. : 06 82 01 70 38


Vice-PrésidentResponsable baguesTrésorier Adjoint

Henri BENAVENTE

henri.benavente@laposte.net
Tél. : 06 80 01 22 89


Trésorier

Daniel VILLON

daniel.villon@fiducial.net
Tél. : 06 88 97 05 33


Responsable Législation

Kamel LATRECHE

kamellatreche@orange.fr
Tél. : 06 61 12 90 13


Chargé du site internet et Facebook de la R.O.S.E.

Jany LECOMTE

janylecomte@orange.fr
Tél. : 06 16 44 08 65


Présentation de Kamel LATRECHE, notre nouveau responsable Législation

Je m’appelle Kamel Latreche, j’ai 50 ans et je réside dans le département du Var. Je suis marié et père de trois enfants. Je suis éleveur capacitaire pour plusieurs espèces de la famille des fringillidés et titulaire du certificat de capacité pour l’élevage d’oiseaux, ainsi que de l’autorisation d’ouverture d’établissement d’élevage d’espèces d’animaux non domestiques.

Je suis le président de l’association EIE FRANCE, Les Éleveurs d’Indigènes et Exotiques, et je suis également responsable de la protection et de la réglementation chez Hornemanni France. En outre, je suis membre fondateur de l’UNICAB (Union Naturaliste pour les Intérêts de la Conservation Animale et de la Biodiversité), où je suis reconnu en tant qu’expert en passereaux. Je suis également membre du club de l’OCI.

Je siège en tant que membre expert à la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) à la DDPP des Alpes Maritimes. J’ai remporté plusieurs titres aux championnats du monde, de France, international, régional et autres. Je suis en relation avec les douanes, l’OFB, des journalistes, des scientifiques et le cabinet du ministre de la faune sauvage captive.

J’ai également écrit plusieurs articles parus dans plusieurs revues, dont celle de la Fédération UOF, et j’ai rédigé un livre intitulé « Le Chardonneret élégant : le ténor des petits passereaux« .

David m’a demandé si je pouvais mettre mes compétences en matière de réglementation et de protection au service des éleveurs de notre région. Après avoir hésité, j’ai accepté pour aider nos éleveurs, en travaillant dans une équipe qui prône la bienveillance, l’intérêt général et en évitant tout conflit d’égos ou autre qui pollue le monde de l’ornithologie depuis trop longtemps.

Dans ces périodes très compliquées concernant la nouvelle liste dite positive en application de l’article 14 de la loi de 2021 sur la bien-traitance animale, nous avons réussi à sauver le certificat de capacité amateur grâce à la coalition d’UNICAB. Nous avons également demandé la mise à jour de l’arrêté du 11 août 2006 et nous sommes en attente de sa publication, tout en négociant concernant les quotas qui incluent les juvéniles et adultes, ainsi qu’une amélioration du fichier national I-FAP.

L’association que je préside mène des actions en faveur de la biodiversité en installant des nichoirs, des hôtels à insectes et en plantant des arbres et des haies. Nous sensibilisons les jeunes à travers des ateliers pédagogiques. De plus, nous mettons en place des programmes d’élevage en conservation ex situ.

Triage du samedi 6 octobre 2018

Une belle réussite très conviviale.

Nous avons eu la chance d’avoir une météo au beau fixe qui a permis d’offrir aux juges les meilleures conditions de lumière.
Un total de plus de 160 oiseaux ont été évalués par les 4 juges présents pour une quinzaine d’éleveurs de l’AOM et de la région.
Ces derniers ont pu bénéficier des commentaires expérimentés des juges pour valider le potentiel de leurs oiseaux dans les concours à venir ainsi que de leurs conseils avisés pour les accouplements en vue de la reproduction 2019.
L’AOM a eu le plaisir de recevoir aux cotés de ses membres participants quelques éleveurs d’autres clubs de la région qui ont été unanimement enchantés par la qualité de l’accueil et du service.
Un grand Merci donc à tous ; participants et juges à qui nous devons la réussite de cette journée placée sous le signe de la technique et de la passion partagée.

Prochain rendez-vous de triage début 2019 pour optimiser les accouplements de la saison de reproduction.

 

La Mue

par Grégory CAM

La mue chez les oiseaux, à l’instar d’autres animaux comme le serpent, est la période durant laquelle les oiseaux vont entièrement renouveler leur plumage.

A quoi sert la mue ?

Les oiseaux ne sont protégés du monde extérieur que par leur plumage… Or ce plumage s’altère, s’use et perd toutes ses fonctions de protection originelles (isolation du froid, de la chaleur, des intempéries, des agressions extérieures, etc…).
Il est ainsi important pour la survie de l ‘oiseau de remplacer annuellement cette protection naturelle.

Il y va de leur survie !

Comment se passe-t-elle ?

Évidemment, le remplacement de toutes les plumes de l’oiseau ne va pas faire en un jour…
Les plumes ne tomberont pas non plus toutes en même temps ! L’oiseau va perdre ses plumes au fur et à mesure de la mue, et de nouvelles plumes vont pousser pour remplacer les plumes perdues.

Ainsi, ce remplacement du plumage va prendre un certain temps :

La mue commence généralement vers la fin juin pour se terminer fin août / début septembre.
Mais il existe de nombreuses variations dans les périodes de mue… Certains oiseaux ne peuvent la commencer que mi-juillet voire fin juillet, alors que certains l’auront déjà presque terminée…

Comment se déclenche-t-elle ?

La mue, comme l’ensemble des cycles de vie de l’oiseau, est déclenchée par son système hormonal : hypophyse & hypothalamus. Ce sont les hormones sécrétées dans le corps qui vont déclencher le phénomène de mue chez l’oiseau.
Ces « poussées hormonales » sont elles-même dues aux différents stimuli que l’oiseau aura reçu (baisse de la durée du jour pour la mue).

Précautions particulières

La mue intervient juste après un cycle épuisant : celui de la reproduction. L’oiseau n’est en général, pas en très grande forme, physiquement…
Or, il va devoir remplacer l’ensemble de son plumage ! C’est en cela, que la mue est une période relativement difficile pour l’oiseau.
Après une période de grands efforts, il va devoir encore en fournir pour produire de la plume. Aussi, beaucoup préconisent l’emploi d’acides aminés soufrés telle la méthionine ou la lysine, nécessaire à la synthèse de la kératine. En effet, l’oiseau est incapable de synthétiser ces acides aminés « dits essentiels », il faut donc lui en procurer par la nourriture.
Mais il n’y pas forcément besoin de s’alarmer, les pâtées sont en général bien équilibrées et l ‘oiseau en reçoit suffisamment. Il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse et leur en fournir plus que de raison : tout est dans la mesure, pas dans la démesure !

La distribution régulière de baignoires à cette époque, peut être bénéfique pour accélérer la tombée des plumes mortes.

La mue « barbare »

Certains préconisent la méthode de la mue dite ‘barbare’ qui consiste à plonger les oiseaux dans la pénombre dès le début de la mue pour accélérer la tombée des plumes… Cette pratique a pour seul objectif de raccourcir la durée de la mue.
Mais je ne suis pas convaincu du bien fondé de cette méthode qui consiste à jouer avec le système hormonal des oiseaux…
La nature fait bien les choses, nous perturbons assez nos oiseaux comme cela…ce n’est pas la peine d’en rajouter…

En conclusion, je dirais qu’il n’y a pas lieu de s’en faire réellement pour la mue… Il faut juste surveiller les sujets les plus sensibles, qui risquent parfois de ne pas passer cette épreuve relativement éprouvante.