Actualités

Moineau du Japon, Modifications de plumage

par Alain GLEIZES

La « Couronne », la « Huppe », la « Cravate », la « Coquille », la « Frisure »…

On rencontre la notion de « Huppe » : appellation actuelle chez le Moineau du Japon présentant des phénomènes non traditionnels d’implantations de plumes au niveau de la tête, du crane, de la nuque et du cou.

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Chez lui les chats sont maigres… Le Facteur « Panaché ou à Dessin » chez le Moineau du Japon

par Alain GLEIZES

Le Panaché… casse tête ? Ou amusement ?. Il peut même faire peur… Trop souvent traité péjorativement, trouvons-y un intérêt précis….

Et si on classait ? On considérait ? On cherchait une qualité à cette «Tâche » ?….

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Le genre Cyanoramphus

par H. W. J. van der Linden
Parution : Les Oiseaux du Monde n°327 – Mai 2015

Les kakarikis, nom commun pour les membres du genre Cyanoramphus sont les perruches les plus connues en Nouvelle Zélande et les différentes îles et groupes d’îles du Grand Océan.

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Recette de ma pâtée d’élevage

par Claude AUDIGER

Je confectionne ma pâtée pour environ 2 jours. Elle est conservée au réfrigérateur.

Dans une boite je mélange 50% de pâtée BRUNET élevage qui contient des probiotiques avec 50% de pâtée ORLUX BIANCO. En effet j’élève exclusivement des sujets mosaïques jaunes et des rouges en noirs ailes grise (pendant les 50 premiers jours avant de passer au colorant je donne cette pâtée pour cette dernière couleur). J’ajoute soit du PERFORM soit du BREEDMAX en incorporant le complément tout en un naissance-croissance d’ORNIPHARMA. Ensuite germe de blé et levure de bière sont à leur tour incorporés, le premier pour sa teneur en vitamine E, le second pour sa teneur en protéines.

Je mélange le tout puis j’ajoute de l’huile d’olive et du miel qui ont pour effet d’humidifier la composition. Ensuite j’humidifie le RUSK avec du VITAVIL AMINE. Je l’incorpore à la pâtée en le mélangeant consciencieusement.

La pâtée devient alors appétissante ni collante ni sèche. Elle est pratiquement prête.

J’ajoute pendant tout l’élevage des graines germées qui ont pour effet de mieux nourrir les jeunes car les parents aiment beaucoup en manger et elles permettent aussi un sevrage plus facile et précoce grâce à des graines tendres. Je stoppe ces graines à la fin de la reproduction pour les remplacer par de la pomme. En effet les premières peuvent légèrement colorer en doré les oiseaux jaunes. Lors de la mue la pâtée BRUNET employée auparavant devient sevrage et mue au lieu d’élevage. A noter à cette période l’emploi d’acides aminés (VITAVIL) ou bien le tout en un SEVRAGE et MUE d’ORNIPHARMA pour faciliter la pousse des nouvelles plumes.

Des perruches à collier d’Inde françaises…

texte et photos Jany LECOMTE
Parution : Les Oiseaux du Monde n°304 – Février 2013

Très appréciée des éleveurs, elle est retournée à la vie sauvage souvent par l’ouverture des volières d’éleveurs (évasion ou lâcher). On peut la trouver dans différents pays d’Europe.

La perruche à collier mesure environ 40 cm ; elle a un plumage à prédominance verte, une longue queue verte avec des nuances bleu et un peu jaunâtre. On distingue bien le mâle grâce  son collier, noir du bec au cou suivi d’une mince bande rose sur la nuque. La femelle et ses jeunes sont plus claires ; elle n’a pas de collier ou très peu. Ce collier vient pour les jeunes mâles vers deux à trois ans.

Les pontes se font dans des anfractuosités, comme des arbres creux. De vieux platanes sont souvent utilisés. Cette perruche est considérée comme une espèce « invasive » (NDLR : l’espèce n’est cependant pas listée parmi les espèces invasives par la réglementation française) ; elle s’adapte très bien chez nous comme chez nos voisins européens.

Depuis la grippe aviaire, cette perruche a fait son apparition sur la propriété d’un ami près de chez moi. Il y a beaucoup d’espaces avec de nombreux arbres dont de gros platanes où elles ont commencé à établir leurs nids dans le trou des troncs .

Aujourd’hui mon ami Bernard me passe un coup de téléphone ; il compte une quinzaine d’individus dans les arbres avoisinants. Ils sont parfaitement calmes ; c’est l’occasion de faire de belles photos !

Il m’explique que depuis 2 à 3 jours quatre colliers se chamaillent sur un arbre, depuis hier il en reste trois dont certainement deux mâles, rivalité oblige.

10 minutes plus tard je suis sur place !! A mon arrivée je peux observer juste un couple, très calme qui rentre et sort régulièrement d’un trou ; le mâle s’est positionné sur une branche juste au dessus de l’entrée, tranquille. Je suis dans de parfaite conditions pour faire de bonnes photos. Au bout d’une heure de nombreuses prises de vue, les oiseaux ont pris leur envol vers un arbre voisin ; ils n’avaient certainement  plus envie de plus nous voir !!

Un bon moment pour essayer de faire une observation du nid, muni d’une lampe.

L’arbre étant très haut, une double échelle est nécessaire. L’ouverture trop étroite m’empêche de voir ou de passer la main, le trou a l’air profond, je redescends doucement sans bruit, car mes deux oiseaux sont en observation dans l’arbre voisin ; ils reviendront peu de temps après à leur nid.

J’ai profité de cette journée pour installer un nid pour perruches dans un autre arbre, curieux de voir s’il intéresserait d’autres oiseaux.

Nous continuerons donc à suivre de très prés l’évolution de ce couple ainsi que d’autres ; je vous ferai partager mes prises de vue avec je l’espère quelques jeunes au printemps.

C’est merveilleux de voir évoluer ces perruches en pleine nature. Bien sûr ce n’est pas l’avis de tous car leur rang grossit d’année en année et les dégâts se font ressentir. Je ne veux pas aujourd’hui rentrer dans ces considérations : j’ai juste envie de partager avec vous ce bon moment d’observation.


PSITTACOM

Président : M. Jany LECOMTE
Tél. : 06 16 44 08 65
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Site internet

La Mue

par Grégory CAM

La mue chez les oiseaux, à l’instar d’autres animaux comme le serpent, est la période durant laquelle les oiseaux vont entièrement renouveler leur plumage.

A quoi sert la mue ?

Les oiseaux ne sont protégés du monde extérieur que par leur plumage… Or ce plumage s’altère, s’use et perd toutes ses fonctions de protection originelles (isolation du froid, de la chaleur, des intempéries, des agressions extérieures, etc…).
Il est ainsi important pour la survie de l ‘oiseau de remplacer annuellement cette protection naturelle.

Il y va de leur survie !

Comment se passe-t-elle ?

Évidemment, le remplacement de toutes les plumes de l’oiseau ne va pas faire en un jour…
Les plumes ne tomberont pas non plus toutes en même temps ! L’oiseau va perdre ses plumes au fur et à mesure de la mue, et de nouvelles plumes vont pousser pour remplacer les plumes perdues.

Ainsi, ce remplacement du plumage va prendre un certain temps :

La mue commence généralement vers la fin juin pour se terminer fin août / début septembre.
Mais il existe de nombreuses variations dans les périodes de mue… Certains oiseaux ne peuvent la commencer que mi-juillet voire fin juillet, alors que certains l’auront déjà presque terminée…

Comment se déclenche-t-elle ?

La mue, comme l’ensemble des cycles de vie de l’oiseau, est déclenchée par son système hormonal : hypophyse & hypothalamus. Ce sont les hormones sécrétées dans le corps qui vont déclencher le phénomène de mue chez l’oiseau.
Ces « poussées hormonales » sont elles-même dues aux différents stimuli que l’oiseau aura reçu (baisse de la durée du jour pour la mue).

Précautions particulières

La mue intervient juste après un cycle épuisant : celui de la reproduction. L’oiseau n’est en général, pas en très grande forme, physiquement…
Or, il va devoir remplacer l’ensemble de son plumage ! C’est en cela, que la mue est une période relativement difficile pour l’oiseau.
Après une période de grands efforts, il va devoir encore en fournir pour produire de la plume. Aussi, beaucoup préconisent l’emploi d’acides aminés soufrés telle la méthionine ou la lysine, nécessaire à la synthèse de la kératine. En effet, l’oiseau est incapable de synthétiser ces acides aminés « dits essentiels », il faut donc lui en procurer par la nourriture.
Mais il n’y pas forcément besoin de s’alarmer, les pâtées sont en général bien équilibrées et l ‘oiseau en reçoit suffisamment. Il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse et leur en fournir plus que de raison : tout est dans la mesure, pas dans la démesure !

La distribution régulière de baignoires à cette époque, peut être bénéfique pour accélérer la tombée des plumes mortes.

La mue « barbare »

Certains préconisent la méthode de la mue dite ‘barbare’ qui consiste à plonger les oiseaux dans la pénombre dès le début de la mue pour accélérer la tombée des plumes… Cette pratique a pour seul objectif de raccourcir la durée de la mue.
Mais je ne suis pas convaincu du bien fondé de cette méthode qui consiste à jouer avec le système hormonal des oiseaux…
La nature fait bien les choses, nous perturbons assez nos oiseaux comme cela…ce n’est pas la peine d’en rajouter…

En conclusion, je dirais qu’il n’y a pas lieu de s’en faire réellement pour la mue… Il faut juste surveiller les sujets les plus sensibles, qui risquent parfois de ne pas passer cette épreuve relativement éprouvante.